Le cri 2010

 

 

A venir !!!

 

Le cri 2009

 © 8/3/2009 Jean Rapin - Marseille - France 

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Le cri 2008

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Le cri 2007

 

Rumeur<o:p></o:p>

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J’ai entendu entre les branches qu’il y aurait bientôt un gros changement.<o:p></o:p>

Toute une nouvelle génération de femmes forte en idée de toutes sortes<o:p></o:p>

Prendrait possession du pouvoir.<o:p></o:p>

C’est fascinant rien que d’imaginer.<o:p></o:p>

Ce que deviendrait le peuple avec du sang nouveau..<o:p></o:p>

De jeunes femmes qui ne songeraient  pas seulement à préparer leur départ..<o:p></o:p>

Mais plutôt à leur avenir et à celui des autres.<o:p></o:p>

Des esprits combatifs et dynamiques<o:p></o:p>

Donneraient un brin d’espérance<o:p></o:p>

En ce qui est droit, juste et équitable.<o:p></o:p>

Avec une étincelle de vie dans les yeux<o:p></o:p>

Et non d’un  regard hagard<o:p></o:p>

De quelqu’un qui ne peut plus rien espérer<o:p></o:p>

Et qui baisse les bras, fatigué par toutes ces années.<o:p></o:p>

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© 2007 Nicole Girard (Nicky) Alma, Québec, Canada<o:p></o:p>

L'histoire des Cris : <o:p></o:p>

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Le cri 2006

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Voile<o:p></o:p>

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En se balançant<o:p></o:p>

Pour faire taire ses envies<o:p></o:p>

D’être ailleurs, autrement.<o:p></o:p>

Mais quand son fils<o:p></o:p>

Se jette dans ses bras,<o:p></o:p>

Quand sa joie traverse<o:p></o:p>

Les fanges de tissu sombre,<o:p></o:p>

Qu’il lui fourre son nez dans le cou<o:p></o:p>

Pour lui murmurer<o:p></o:p>

Des ‘maman je t’aime’,<o:p></o:p>

Alors, peu importe<o:p></o:p>

Les voiles d’encagement,<o:p></o:p>

Cette grandeur là, lui appartient<o:p></o:p>

Et pour toujours, à elle seule !<o:p></o:p>

Françoise-Grondin<o:p></o:p>

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Le cri 2005

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Cette année, la rédaction JDF a choisi l'appel du collectif du nouveau combat féministe composé des mouvements "Ni Putes Ni Soumises" et "CFL" pour représenter le CRI2005<o:p></o:p>

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Pour un nouveau combat féministe<o:p></o:p>

Parce que nous voulons réaffirmer la liberté durement acquise des femmes à disposer de leur corps.<o:p></o:p>

Parce  que les idées universalistes ont changé radicalement la condition des femmes, et  qu’elles nous ont appris qu’un sexe  ne devait pas prédéterminer un destin.<o:p></o:p>

Parce que les principes de laïcité et de mixité qui en découlent sont les garants de l’égalité des sexes.<o:p></o:p>

Parce qu’il n’y a pas de combats plus urgent pour l’émancipation des femmes que  celui de la lutte contre toutes les formes d’intégrisme et d’obscurantisme.<o:p></o:p>

Aujourd’hui, face aux nouveaux dangers qui planent sur nos vies et nos droits, nous ne pouvons plus nous taire sans être complices. <o:p></o:p>

La loi du silence fait subir à de trop nombreuses femmes victimes de violences un quotidien humiliant dans la sphère privée ou professionnelle. Celles qui parlent enfin, sont montrées du doigt. Cela se passe en France, dans trop de quartiers et bien au-delà. <o:p></o:p>

Partout dans le monde, des femmes et des hommes contestent les valeurs archaïques qui les étouffent, contribuant ainsi par leur combat pour l’égalité des sexes à l’avènement de sociétés libres et démocratiques.<o:p></o:p>

En invoquant le respect des autres cultures, de nombreuses formes de violence sont redéfinies, par certains, comme des « libertés ». Le caractère universel des droits de l’Homme est récupéré et vidé de son sens pour en faire un instrument de promotion des particularismes et bien souvent des pratiques archaïques. Au cri de « c’est mon choix », les violences faites aux femmes telles que la polygamie, l’excision, les mariages forcés, les crimes dits d’honneur…se trouvent ainsi légitimées. Assez des conventions bilatérales qui font de la France la complice de politiques sexistes qui placent ces femmes dans la condition de mineure à vie et  bafouent leurs droits.<o:p></o:p>

Sous la pression des intégrismes, la mixité gagnée par les luttes émancipatrices est attaquée jusque dans la sphère publique.<o:p></o:p>

Il est temps de rejoindre celles et ceux qui se battent pour les droits des femmes, l’égalité des sexes et contre les discriminations et toutes les formes de violence. Nous rappelons en cette année symbolique que la loi Veil concerne l’ensemble des femmes et des hommes de notre pays quel que soit leur croyance ou leur athéisme, quel que soit leur origine, ethnique ou sociale.<o:p></o:p>

Nous réaffirmons que la Laïcité est une valeur incontournable de notre combat contre les violences faites aux femmes et qu’elle est un principe d’espoir pour un monde plus juste et plus égalitaire.<o:p></o:p>

Par ce nouveau combat nous nous engageons pour l’émancipation des femmes et des hommes, ici et ailleurs.<o:p></o:p>

Conscientes et conscients de notre dette historique envers celles qui se sont soulevées pour permettre à toutes les femmes de gagner leurs droits, il est de notre responsabilité à toutes et à tous de les mettre en pratique.<o:p></o:p>

N’oublions pas que la liberté accordée aux femmes est le meilleur baromètre de la réalité démocratique d’une nation.<o:p></o:p>

Mobilisons nous afin que les acquis des luttes féministes profitent à toutes les citoyennes et citoyens. <o:p></o:p>

Nous appelons à manifester,<o:p></o:p>

lors de la journée internationale de la femme,<o:p></o:p>

notre attachement à la mixité, à la laïcité et à l’égalité des sexes.<o:p></o:p>

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Le collectif pour un nouveau combat féministe

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Le cri 2004

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Égalité entre les hommes et les femmes, certainement pas !<o:p></o:p>

Bien sûr, tout dépend du sens que l'on donne à ce mot<o:p></o:p>

Égalité en droit, en pouvoir et en action c'est cela le but, et le chemin qui reste à faire est immense, d'autant que l'on peut même se demander s'il n'y a pas eu régression depuis 12 mois, c'est ce qui explique en grande partie le succès annoncé de la journée de toutes les femmes en France en 2004.<o:p></o:p>

Maintenant que la page est tournée sur l'histoire communautaire du voile islamique qui est venue fausser la donne par son côté épiphénomène à contresens de l'histoire (une régression) dont les victimes ne se sont pas encore rendu compte que dans cet absurde combat elles sont allées à l'encontre du combat mené par les femmes depuis des siècles pour se libérer et gagner le droit de s'exprimer (la tête haute droit dans les yeux) afin d'obtenir une égalité d'expression, chemin vers une égalité dans le pouvoir politique.<o:p></o:p>

C'est sur ce terrain que le chantier est immense et qu'il y a actuellement une injustice flagrante, et ce n'est pas en se nombrilisant de lois promulguant l'égalité (parité) et qui agissent actuellement comme un anesthésiant masquant la réalité; car en terme d'accès des femmes au pouvoir politique la situation actuelle est un véritable scandale, il suffit pour s'en convaincre de regarder une retransmission à la télévision des débats de l'assemblée nationale pour crier à l'injustice. Il en va de même pour les réunions de conseils municipaux et régionaux.<o:p></o:p>

Il y a urgence à ce que les femmes réclament leur droit à l'accès des têtes de liste des listes électorales, 50% des têtes de liste devrait être accordées aux femmes ce qui contribuerait certainement à générer par la suite une société plus humaine et moins tournée vers le profit économique.<o:p></o:p>

Nous proposons comme nouveau combat pragmatique pour faire avancer le droit des femmes: que les femmes qui participent activement à la vie politique, qui sont mère de famille et qui abandonnent leur métier (ou qui n'en non pas) reçoivent directement un salaire de l'état dès leur inscription sur des listes électorales en position éligible. Ce droit  exclusivement réservé aux femmes compenserait l'inconvénient pour les femmes d'être plus particulièrement en première ligne pour l'éducation des enfants et la gestion de la vie quotidienne familiale.<o:p></o:p>

Pourquoi ?: Le cumul : vie de famille + métier pour gagner sa vie + activité politique est inconciliable et fait renoncer beaucoup de femmes. C'est l'origine même du déséquilibre.<o:p></o:p>

Alors vous savez ce qui reste à faire: voter aux prochaines élection pour les listes où les femmes ont des chances d'être élues, car cela ne pourra être que bon pour la société civile et faire avancer la société politique vers la parité.<o:p></o:p>

 La Rédaction du site Journee-de-femme.com<o:p></o:p>